Il semble que l’Entente (CU de Limoges, Syded 87 et Évolis 23) a décidé, suite à la concertation préalable qui s’est déroulée en septembre et octobre 2022, de construire un nouvel incinérateur de déchets d’une capacité quasiment inchangé (autour de 100 000 t/an), sur une parcelle jouxtant l’emplacement de l’incinérateur actuel. Contrairement à ce qui peut être annoncé dans ce bilan, il n’y a pas eu de consensus établi au sortir de la concertation ni sur les capacités de traitement retenues, ni sur le lieu d’implantation du futur incinérateur. Dans leur rapport, les garantes de la concertation relevaient des questions qui restaient sans réponses complètes, qui restent toujours sans réponses dans le bilan de l’Entente.
Les garantes ont remis leur rapport un peu plus d’un mois après la concertation, qui est consultable actuellement sur le site de la CNDP[1] ou sur le site de la concertation[2]. Outre le fait que BNE est cité à maintes reprises dans ce rapport, il est mentionné que l’information et la participation du public ont été assurées correctement malgré quelques lenteurs concernant les réponses aux questions posées sur le site de la consultation. La synthèse des arguments exprimés recense les questions et remarques auxquelles nous avons largement contribué, portant sur :
Cet article est la traduction par nos soins d'une publication de l'Agence Européenne de l'Environnement - https://www.eea.europa.eu/publications/reaching-2030s-residual-municipal-waste/reaching-2030s-residual-municipal-waste
Les déchets municipaux représentent 27 % du total des déchets produits dans l'UE (à l'exclusion des déchets minéraux). S'ils ne sont pas gérés correctement, ils peuvent avoir des effets négatifs importants sur la santé humaine et l'environnement. Le plan d'action 2020 de l'UE en faveur de l'économie circulaire vise à réduire de moitié la quantité de déchets municipaux non recyclés ou préparés en vue de leur réutilisation d'ici à 2030, tandis que tous les États membres de l'UE doivent recycler ou préparer en vue de leur réutilisation au moins 60 % de leurs déchets municipaux d'ici à 2030. Ce rapport explique comment ces objectifs sont liés et comment des actions de prévention des déchets plus ambitieuses seront essentielles pour les atteindre.
Le mercredi 14 décembre 2022,
l’association BARRAGE NATURE ENVIRONNEMENT
tiendra son assemblée générale ouverte à tous,
salle André Dexet au Palais-sur-Vienne à 20H30.
Détenant l’agrément pour la protection de l’environnement, l’association Barrage Nature Environnement a été particulièrement sollicitée cette année pour contribuer aux concertations préalables portant sur les projets de l’A147 concédée entre Limoges et Poitiers ainsi que sur la gestion des déchets suite à la fin de vie annoncée de l’incinérateur de Limoges.
Les bénévoles ont aussi assuré la représentation de la protection de l’environnement au sein des commissions de suivi de site (CSS) obligatoires pour certaines installations classées pour la protection de l’environnement du département.
Une concertation préalable portant sur « l’avenir du traitement des déchets en Haute-Vienne et en Creuse »[1] s’est tenue du 12 septembre au 21 octobre 2022, portée par l’Entente intercommunale (communauté urbaine de Limoges, Syded 87 et Évolis 23) et suivie par la Commission Nationale du Débat Public. Une double problématique est à l’origine de cette démarche. Depuis 2015, il est établi que l’incinérateur de Limoges, d’une capacité de 110 000 t/an, est en fin de vie et son exploitation sera rendue difficile après 2029, où il atteindra alors 40 ans d’exploitation. Par ailleurs, le département de la Creuse ne dispose plus d’aucune solution de traitement de déchets depuis 2018, suite à la fermeture du centre d’enfouissement de Noth arrivé à saturation. Les collectivités de la Creuse ont alors trouvé des exutoires en Indre ou dans l’Allier, mais sous couvert des limites administratives des Plans Régionaux de Prévention et de Gestions des Déchets des arrêtés préfectoraux sont pris pour interdire ces pratiques, à partir de 2023 pour l’Indre notamment. Partant de ce constat, nous avons pu obtenir que le périmètre de la concertation soit élargi à tout le département de la Creuse et non seulement au quart nord-ouest couvert par Évolis 23.
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